Empreinte environnementale et sanitaire

Les balles sont des coproduits agricoles bruts, non transformés, non traités, et qui ont été nettoyés mécaniquement pour réduire au maximum la pollution par les grains et la poussière.
Leur bilan environnemental est donc du même niveau que celui des matériaux du même type, comme la botte de paille. Les écarts sur les bilans environnementaux sont essentiellement liés à des écarts d’hypothèses de calculs, aux écarts de masse volumique, aux moyens à disposition (une ou plusieurs FDES), du choix de faire une FDES individuelle ou collective, à l’obligation de respecter la norme qui encadre la réalisation des FDES, pas toujours adaptée aux spécificités des agroressources.

Seule la balle de riz a fait l’objet de la réalisation d’une FDES, disponible sur la base INIES. La FDES sur la balle de riz a été financée grâce aux aides/dons de la région PACA et de Balle Concept.

Le riz étant une culture « immergée » (contrairement aux autres balles, produites par culture « pluviale »), une part de l’eau utilisée pour la culture du grain de riz est affectée à la balle. Ne soyez donc pas surpris par le bilan en consommation d’eau annoncée pour la balle de riz (hors module D). NDLR : le jour où quelqu’un fera une FDES sur la coquille d’huitre, qui peut servir de granulat pour faire des bétons biosourcés ou pour faire des hérissons (comme c’est déjà fait en Belgique et aux Pays-Bas avec des coquillages), on se demande bien quel quantité d’eau douce sera affectée à sa production. Cela va peut-être vous surprendre, mais l’huître a besoin des bienfaits apportés par l’eau douce des cours d’eau, même si elle grandi dans l’eau salée (voir cet article). Les écosystèmes sont bien plus imbriqués que le découpage imposé par les normes à respecter. C’est ainsi.

De même, une partie du riz est précuit dans les ateliers de décorticage (riz « étuvé ») pour vous faire gagner du temps de cuisson domestique et vous offrir un riz qui ne colle pas. L’étuvage est réalisé sur le riz paddy (riz encore dans sa balle). Une partie de l’énergie dépensée lors de cette étape est par conséquent affectée à la balle de riz. Par contre, les économies d’énergies domestiques ne sont pas comptabilisées négativement. La norme est ainsi faite ! Tout le riz n’étant pas étuvé, les conséquences sont limitées. Les FDES sont basées sur des calculs conventionnels qui ont été pensés pour les matériaux industrialisés mais pas pour les biosourcés.

Si vous choisissez de saupoudrer de la terre de diatomée, du ForceGrain MN ou de la chaux aérienne sous/sur la couche isolante, sachez que l’impact environnemental de ces produits n’est pas inclus dans la cadre de la FDES sur la balle de riz. Nous nous efforçons de récupérer les informations auprès des fabricants. Les données actuellement disponibles et diffusables sont déposées dans dossier accessible via le lien à cliquer (un peu plus bas).

Les autres balles n’ont pas de FDES (par manque de moyens financiers). A votre bon cœur …

Pour en savoir plus, merci de cliquer ici. Vous trouverez les documents qui sont aussi téléchargeables sur la base INIES, accompagnés d’un document qui vous explique les hypothèses considérées dans la FDES, ce qui vous permettra de mieux appréhender les résultats de l’analyse environnementale et vous faire votre propre philosophie, pour ne pas vous en tenir aux résultats bruts. 
Exemple : les palettes sur lesquelles sont livrées les demi-bottes de balle de riz contribuent à environ un quart de l’indicateur « Changement Climatique Fossile », du fait que dans la FDES collective actuelle, nous avons du considérer que les palettes sont neuves.
Prochaine mise à jour en 2029, avec d’ici là, c’est promis, un meilleur cadrage et des consignes resserrées sur les éléments impactant de manière non négligeable l’affichage environnemental, pour qu’elles puissent être prises en compte dans le calcul « conventionnel ».